La section des membres de la Légion d’honneur du Gard visite la Légion Etrangère à Aubagne.

Prévue à l’initiative du Président Guy CHATEAU, c’est le Colonel (R) Alain David Président du comité Gard Rhodanien qui a remarquablement organisé cette journée.

Deux moments forts :

- Le commandement de la Légion étrangère à Aubagne et son musée

- L’institut des invalides de la Légion étrangère à Puyloubier.

Nous partons à 20 de Nîmes en bus, ce groupe comprend des Légionnaires, conjoints et amis ; toutes et tous sont motivés pour découvrir un des hauts lieux de l’armée française.

Nous quittons Nîmes à 8h et sommes à l’heure pour le café d’accueil à Aubagne.

Nous sommes à l’heure 10h et accueillis par un commandant qui nous emmène travers un parc magnifique jusqu’au bar du mess des Officiers, Ce café viennoiseries est le bienvenu et très sympa.

Le Lieutenant-Colonel responsable du bureau des études nous invite à le suivre dans une salle de réunion où il nous explique durant une bonne heure l’histoire, la raison d’être et les dates clés de la Légion étrangère.

Nous suivons ainsi pas à pas un légionnaire lambda depuis son incorporation jusqu’à sa sortie du corps cinq ans et quatre mois après au minimum.

Quel que soit le temps écoulé le militaire sortant reçoit un certificat de bonne conduite, sorte de laissé passer pour bien des choses (aides diverses) mais surtout qui lui permettra plus tard, âgé, handicapé, seul avec ou sans ressources, d’intégrer l’institut de Puyloubier (traité plus bas).

Ainsi nous apprenons que la Légion étrangère compte 9.600 membres, 9000 de toutes nationalités et 600 francophones. Après quelques mois d’incorporation tous parlent plus ou moins bien le Français, seule langue admise à la Légion.

Ensuite nous visitons le Musée. La visite est commentée par le conservateur, un jeune Capitaine. Plus d’une heure de visite qui nous a malgré tout laissé un peu sur notre faim car, faute de temps, nous n’avons pas pu tout voir.

Rapatrié de Sidi Bel Abbès, comme le monument aux Morts, le Musée compte des pièces rares datant de la création de la Légion par Louis Philippe 1^er en 1831 et s’échelonnant jusqu’à nous jours avec, des tenues, des armes, des détails sur toutes les périodes et bien sûr, toutes les guerres. On y trouve notamment la main en bois du Capitaine d’Anjou tué avec soixante de ses hommes à Camerone. Cinq s’en sont sortis acceptant de se rendre à condition qu’on leur laisse leurs armes et soigne les blessés.

« A des hommes comme vous on ne peut rien refuser » aurait répondu un des mexicains qui les assaillaient.

Après l’apéritif et le déjeuner au mess des officiers en compagnie du Général Cyrille Youchtchenko commandant la place et de plusieurs officiers supérieurs nous partons, en car, jusqu’à l’Institut des invalides.

Accueilli par le Lieutenant-colonel commandant l’institut nous avons visité les lieux et notamment les ateliers de reliure, et de céramique mais aussi le chai.

Les légionnaires ont en effet des vignes et, c’est d’ailleurs la vente de leur vin rouge, rosé ou blanc qui leur rapporte le plus.

La visite s’est terminée par un passage en boutique où il était possible d’acheter ce que nous avions vu fabriquer, les achats ont été nombreux.

La Légion reçoit les donations, elles bénéficient de la déduction fiscale.

Une très belle journée qui a répondu aux attentes de tous les participants.

Nous avons remercié tout particulièrement le général et ses cadres de l’accueil qui nous a été réservé. Beaucoup de simplicité, de la disponibilité et une vraie chaleur relationnelle dans les échanges ont donné une tonalité d’authenticité à cette rencontre que nous n’oublierons pas.

Guy CHATEAU      Guy LENEL

NB : Pour qu’il n’y ait pas d’ambiguïté, ce sont les visiteurs qui ont supporté le coût de leur restauration, ce qui est bien normal.

Comme il est habituel, vous n’aurez pas droit aux noms ni aux photos des Légionnaires